En Littérature québécoise (103), notamment, le texte proposé à l'étude est accompagné d'un énoncé qui oriente le travail de l'élève. Il s'agit d'une question sur laquelle l'élève est invité à prendre position à travers une dissertation critique. En Littérature et imaginaire (102), l'énoncé porte sur un élément du texte qui est généralement lié au contexte, et que l'élève doit expliciter dans une dissertation explicative. En Écriture et littérature (101), une hypothèse d'objectif de communication est proposée à l'élève et il doit la soutenir par différents éléments probants tirés du texte. Tout dépendant du cours, l'énoncé a un niveau de complexité progressif, mais il est généralement composé de concepts clés sur lesquels repose sont interprétation. L'identification de ces concepts (qui sont des connaissances déclaratives vues en classe) permet d'une part d'orienter le sujet et d'autre part de structurer le travail (analytique, comparatif, etc.).
Merci pour ces éclaircissements! Si je comprends bien, dans ta séquence d'enseignement, tu présentes l'énoncé au début, ou du moins un énoncé semblable, qui va guider la lecture?
En 101, l'énoncé est simple : il s'agit d'une hypothèse d'objectif de communication (une hypothèse de «message« de l'auteur). Quand les élèves travaillent sur un texte que je leur ai fourni, je propose généralement 5 hypothèses et ils peuvent choisir celle qui leur semble avoir le meilleur potentiel. Quand les élèves ont préalablement travaillé un extrait à la maison, souvent ils formulent leur propre hypothèse personnelle à partir des observations qu'ils font. En pratique autonome, ils peuvent décider de répondre aux miennes ou aux leurs, c'est leur choix. En 101, nous n'analysons pas l'énoncé parce qu'il est simple et parce que nous avons amplement bien d'autres choses à voir. En 103, par contre, vu la complexité de l'énoncé et l'engagement cognitif qu'il requiert, nous prenons le temps de faire cette étape avant de lancer le processus réflexif.
Bonjour Grégoire,
Qu'est-ce que "analyser l'énoncé" (en 2e dans le schéma des stratégies)? De quel genre d'énoncé s'agit-il?
En Littérature québécoise (103), notamment, le texte proposé à l'étude est accompagné d'un énoncé qui oriente le travail de l'élève. Il s'agit d'une question sur laquelle l'élève est invité à prendre position à travers une dissertation critique. En Littérature et imaginaire (102), l'énoncé porte sur un élément du texte qui est généralement lié au contexte, et que l'élève doit expliciter dans une dissertation explicative. En Écriture et littérature (101), une hypothèse d'objectif de communication est proposée à l'élève et il doit la soutenir par différents éléments probants tirés du texte. Tout dépendant du cours, l'énoncé a un niveau de complexité progressif, mais il est généralement composé de concepts clés sur lesquels repose sont interprétation. L'identification de ces concepts (qui sont des connaissances déclaratives vues en classe) permet d'une part d'orienter le sujet et d'autre part de structurer le travail (analytique, comparatif, etc.).
Merci pour ces éclaircissements! Si je comprends bien, dans ta séquence d'enseignement, tu présentes l'énoncé au début, ou du moins un énoncé semblable, qui va guider la lecture?
En 101, l'énoncé est simple : il s'agit d'une hypothèse d'objectif de communication (une hypothèse de «message« de l'auteur). Quand les élèves travaillent sur un texte que je leur ai fourni, je propose généralement 5 hypothèses et ils peuvent choisir celle qui leur semble avoir le meilleur potentiel. Quand les élèves ont préalablement travaillé un extrait à la maison, souvent ils formulent leur propre hypothèse personnelle à partir des observations qu'ils font. En pratique autonome, ils peuvent décider de répondre aux miennes ou aux leurs, c'est leur choix. En 101, nous n'analysons pas l'énoncé parce qu'il est simple et parce que nous avons amplement bien d'autres choses à voir. En 103, par contre, vu la complexité de l'énoncé et l'engagement cognitif qu'il requiert, nous prenons le temps de faire cette étape avant de lancer le processus réflexif.