Merci pour ce billet extrêmement riche! Cette idée de l'analyse écosystémique me semble très porteuse et pourrait être transposée au niveau du département, de l'institution, du réseau collégial et de la société, ce qui peut faire penser au modèle de Bronfenbrenner. Par exemple, d'un côté, les étudiant·es (et nous-mêmes!) avons nos idées préconçues au sujet de l'évaluation avec lesquels il faut composer et qu'il faut parfois transcender. D'un autre côté, le levier du changement de paradigme comme point d'intervention dans le système me semble particulièrement intéressant dans cette optique: il nous permettrait potentiellement d'agir au-delà de la classe pour normaliser des approches comme celle que tu décris, Grégoire, au sujet de l'évaluation. Au plaisir de te relire!
Merci Bruno pour ce retour ! Je suis tout à fait d'abord avec toi. Cette optique est un changement de paradigme majeur. Et la régulation de cet écosystème peut s'inspirer de la gestion des «communs» (voir la chronique précédente à ce sujet). En 2017, quand j'étais membre de l'exécutif syndical j'ai proposé cette vision écosytémique au sein de l'institution : «Dans la perspective des communs, le cégep est un lieu de collégialité, une communauté de pairs — enseignants, personnel de soutien, professionnels, cadres — qui reconnaissent et respectent mutuellement leurs rôles respectifs. C’est un écosystème éducatif composé de communautés interreliées et interdépendantes. Le milieu, et son infrastructure, constitue une ressource qui est partagée par tous, mais qui n’appartient à personne, dont le fonctionnement est régi par des règles communes.» [ https://www.seecd.org/2017/02/20/small-is-beautiful/ ] Cependant, la subsidiarité qui relève de l'auto-organisation du système est un peu trop étrangère à la logique d'une «centrale» syndicale. [ https://www.seecd.org/2017/02/07/un-plan-strategique-syndical/ ]
Merci pour ce billet extrêmement riche! Cette idée de l'analyse écosystémique me semble très porteuse et pourrait être transposée au niveau du département, de l'institution, du réseau collégial et de la société, ce qui peut faire penser au modèle de Bronfenbrenner. Par exemple, d'un côté, les étudiant·es (et nous-mêmes!) avons nos idées préconçues au sujet de l'évaluation avec lesquels il faut composer et qu'il faut parfois transcender. D'un autre côté, le levier du changement de paradigme comme point d'intervention dans le système me semble particulièrement intéressant dans cette optique: il nous permettrait potentiellement d'agir au-delà de la classe pour normaliser des approches comme celle que tu décris, Grégoire, au sujet de l'évaluation. Au plaisir de te relire!
Merci Bruno pour ce retour ! Je suis tout à fait d'abord avec toi. Cette optique est un changement de paradigme majeur. Et la régulation de cet écosystème peut s'inspirer de la gestion des «communs» (voir la chronique précédente à ce sujet). En 2017, quand j'étais membre de l'exécutif syndical j'ai proposé cette vision écosytémique au sein de l'institution : «Dans la perspective des communs, le cégep est un lieu de collégialité, une communauté de pairs — enseignants, personnel de soutien, professionnels, cadres — qui reconnaissent et respectent mutuellement leurs rôles respectifs. C’est un écosystème éducatif composé de communautés interreliées et interdépendantes. Le milieu, et son infrastructure, constitue une ressource qui est partagée par tous, mais qui n’appartient à personne, dont le fonctionnement est régi par des règles communes.» [ https://www.seecd.org/2017/02/20/small-is-beautiful/ ] Cependant, la subsidiarité qui relève de l'auto-organisation du système est un peu trop étrangère à la logique d'une «centrale» syndicale. [ https://www.seecd.org/2017/02/07/un-plan-strategique-syndical/ ]